Avec
les jumeaux, le truc qui est bien, c’est le partage. Le partage des sourires,
des fou-rires, des câlins, des discussions, des bêtises et aussi des maladies.
Pour aujourd’hui, je vais te parler de la dernière version, l’échange de
microbes à une vitesse intersidérale que tu sais même plus qui a réussi à
gagner le gros lot en premier !
J’étais
tranquille dans mon lit à dormir de mes deux yeux fermés, quand soudain à 4h16
du matin, j’entends ma transposition féminine hurler « coule le nez »
… J’ai fait genre pendant 2 minutes d’avoir des problèmes auditifs, et j’ai
délicatement poussé mon mari à aller voir ce fameux problème de tuyauterie …
Je
l’ai entendu traficoter du côté de notre meilleur allié contre les rhumes,
Monsieur Doliprane, le médicament qui soigne toutes les maladies d’un enfant de
28 mois, qui colle au doigt et délivre son subtil parfum de fraise synthétique.
Une petite dose, allongée dans son lit, le nez coulant, sa doublure masculine a
tout d’un coup ressenti le même problème. Double dose de fraise.
L’homme
s’est couché, heureux et rassuré.
Deux
minutes plus tard … « Maman coule le nez… ». Oups.
L’homme
m’a dit ni va pas on ne peut rien faire de toutes les façons. J’admire
profondément cette disposition à ne pas prêter attention à un enfant hurlant,
voir deux, à deux mètres de notre chambre. J’ai quand même du mal à arriver à
dormir dans ses conditions. Je me suis levée une bonne dizaine de fois, je me
suis demandée si ils n’étaient pas un peu sado maso à vouloir à tout prix voir
leur mère, les cheveux asymétriques, les yeux globuleux et l’haleine
chargée. Soudain, un éclair de génie a
fini par s’engager dans mon cerveau, et si on leur pulvériser le nez à coup de
spray nasal.
Après
une lutte acharnée avec mon mari, qui garde un souvenir douloureux de
l’utilisation acharnée de l’attrape-morve et des hurlements digne d’une séance
de torture à Guantanamo. Nous avons commencé par la touche féminine de la
maison, et après ses cris, nous avons abdiqué, et avons subtilement oublié sa
doublure.
Une
heure de tranquillité intense à se lover dans les draps, l’oreille aux abois.
Puis
à 7h, ce fut la fin des réjouissances. Ne pense pas que même en train
d’agoniser du nez, ils vont être épuisés et dormir d’un sommeil de plomb toute
la matinée afin de laisser leur mère trentenaire se refaire une santé ! Non,
c’est tellement plus amusant de se lever, et de grogner à chaque petite
contrariété qu’apporte la vie … Le biberon trop chaud, les céréales trop
chocolatées, le livre trop lourd, le couloir trop noir, la moto Playmobil trop
Playmobil …
Je
sens une longue, très longue journée … Pas vous ?
Bisous
de Mme Ronde Et En Manque De Sommeil
Pour vivre ça depuis qq semaines (plusieurs réveils pour toux et autres joyeusetés de maladies de p’tits enfants), je sais que c’est trop fatigant !
RépondreSupprimerBon courage !