Samedi
matin, la pluie tapisse lourdement nos fenêtres, la journée s’annonce longue,
enfermés à 4. Je scrute le net à la recherche de l’idée de génie qui nous
ferait passer une après-midi de bonheur intense, loin de toutes suggestions
gastronomiques.
Ayant
une forte envie de me blottir sous la couette, crêpes Nutella sur les genoux et
Nashville en fond sonore, je ne peux que concéder à mes enfants, ce fort
pouvoir d’anti-flemmardise.
Quand
soudain, je tombe sur le site de Planete’n’kids
où je vois une petite aire de jeux pour mes deux rejetons, prêt à
gambader, à sauter, à lancer des boules, à s’éclater…
Nous
voilà partis, en voiture, sous la pluie, à midi à 16h … Mon chéri me dépose ne pouvant pas
décemment se garer devant la porte, j’entre donc seule avec mes deux loulous.
Et
là …
Ben
là, j’ai cru défaillir … Mon dieu, suis-je morte une fraction de seconde pour
me retrouver dans l’antre de l’enfer de tous parents en âge d’avoir encore l’ouïe
affutée ?
Non
parce que là, les décibels atteignent facilement un seuil inacceptable pour
tout être humain vivant sur cette planète. Des enfants transcendés, sûrement
par la chaleur, courent transpirant de microbes, limite si ils ne te
marcheraient pas dessus.
De jolies tags de couleurs criardes tapissent les
murs, que même tes yeux ils savent plus où donner de la tête.
Mon
cerveau se demande comment une personne adulte et responsable peut rester
enfermer 2 heures dans ce lieu de perdition enfantine.
Malgré
mes regards apeurés auprès de ma blonde mon homme, nous décidâmes de
donner une chance à cet endroit angélique, et à l’aire réservée aux 1-4 ans.
Nous
avons tenu 50 minutes montre en main, 50 minutes passés à zieuter nos enfants
bousculés par des gamins de 5 ans, perdus dans une jungle de sauvage où la
seule règle qui compte « c’est court, bouscule et cris ! » … Et
accessoirement siffle … Oui, siffles avec des sifflets, pensant sûrement que le
bruit d’un oiseau qu’on égorge apportera une note poétique à l’ensemble.
Délestée
de 12 euros et 50 centimes, mon mari est partis en courant chercher notre bienfaitrice,
me laissant seule apprécier la quiétude de cette contrée.
Quand
j’ai enfin eu la chance de pousser la porte, pluie battante, j’ai couru dehors,
les oreilles apaisées.
Ma
fille disant tristement « au revoir, dauphin, à bientôt » … Ahhh ahh,
je préfère encore être enfermée dans une pièce avec belle-maman et ses galettes
St Michel que de revivre la seconde guerre mondiale version nimbus. Tu t’imagines
bien le calvaire …
Bisous
de Mme Qui Apprécie Le Calme Enchanteresse De Son Appartement
Si toi aussi tu as envie de partager un moment délicieux de calme et de quiétude, tu peux venir ICI
Mais OUI c'est là que tu te rends compte que les enfants sont vraiment des êtres hybrides et effrayants, capables du pire... Je vous laisse également imaginer l'état de ma santé mentale après avoir TRAVAILLE dans un mini parc de ce genre trois long mois....
RépondreSupprimerJe vais t'embaucher sur le champ ... je te préparerai des bons petits plats allégés en plus ... allez dis ouiiiiiiii !
SupprimerJe risque de négocier un salaire INDECENT en complément, hein, tu le sais, ça.
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