J’ai
trop mangée.
J’ai
cette sensation d’avoir remplie mon ventre de ses petits bonheurs et de cette
nouvelle année à fêter pour mon chéri, pour mon père mardi. Cette sensation que
chaque événement de la vie se concrétise par ses verres qui trinquent, ses
bouchées délicieusement parfumés, ses mets délicatement préparés et par cette
envie de partager son savoir, son talent, et sa gourmandise. Ce bien-être de
rire en famille et de se nourrir sans culpabilité.
J’ai
trop mangée.
Je
vais faillir à la simple vue de ses chiffres sur cette balance mais je sais au
final que ça ne suffira pas pour m’arrêter, ça me ralentira sûrement mais je
crois que j’ai déjà perdue cette course.
Je
crois que la différence avec toutes les fois où j’ai eu envie de les perdre ses
bourrelets, c’est que même si je trébuche, je reprends, je stagne, je
virevolte, à la différence c’est que je ne veux en aucun cas stopper cette
aventure. Je me sens prête à affronter les difficultés, les petits échecs, je me
sens surtout prête à devenir moi-même et à balancer cette carapace de graisses
qui me séparent des autres.
J’ai trop mangée.
J’ai trop mangée.
Certes,
mais chaque jour est une avancée vers le bonheur de se sentir en plénitude avec
soi et son enveloppe corporel. Ça n’a pas de prix et surtout pas de date.
Et toi, tu vois ça comment ?
Et toi, tu vois ça comment ?
Bisous
de Mme En Mode Philosophique
Bravo pour cette belle détermination ! :-)
RépondreSupprimerRosepoivrée.