Celle qui a ses règles

Always Forever

Tu n’es pas sans savoir qu’avoir ses anglais chez soi, ça t’apporte bonne humeur, joie et énergie pour égayer tes petits jours. Outre cette énergie de pachyderme mourant, tu adore partager de bons moments en famille, et reste souvent impartial devant les cris de babouin de tes enfants, et ce malgré la douleur qui t’assaille et te transperce l’utérus. Tu as comme une légère envie de prendre rdv le plus rapidement possible chez ton gynéco pour te faire ligaturer les trompes, mais sinon tout va bien.

Enfin à part un petit détail, pense toujours à sourire même quand les chutes du Niagara version gore s’invite dans ta culotte, sers les dents et pars à reculons. Et va pas non plus au cinéma voir un film de 3h, parce qu’au moment où tu vas te lever avec ton pantalon pastel et que tu vas sentir tout ton utérus se vider dans ta mini culotte, tu auras plus qu’à te rassoir et attendre que tout le monde daigne se barrer même le mec à lunette chelou qui lit tous les noms écrits en minuscule sur ce foutu générique.

Vous avez pas un peu chaud, là ?

Mais le fond du sujet, c’est pas vraiment le fond de ta culotte, mais plutôt le rapport entre régime et hormones. Parce que pour ma part, je subis souvent en plein fouet une semaine avant l’ouverture des festivités, une énorme envie de boulotter à fond du sucre.

Quand tu cumules la fatigue suite à des nuits entrecoupées de silence, tu as du mal à gérer ses énormes pulsions suicidaires envers tes hanches, et te voilà la bouche pleine de Dora, Babouche et Chiper enrobé de chocolat à devoir te justifier devant deux paires d’yeux ahuries de ce spectacle affligeant.

« Ché pô ma fote ché les hormoches »

Une fois que tu as réussi avec brio à passer cette semaine de tentation personnelle, voilà qu’arrive la grande vague de fatigue assommante et paralysante, t’empêchant d’accomplir ton devoir de mère nourricière, et tu ressors du placard tes mauvais réflexes, les plats tout préparés de gras et de sucres.

Et quand en plus, tu vois Pâques approchés, et fleurir dans tous les magasins des boules en chocolat, tu décides ouvertement de fêter cet évènement en avance, et achète un stock de régiment en goguette. Attends y’avait -50% sur le 100^ième produits achetés !

Tu auras bien compris, je l’espère, quand ce moment, je suis en pleine régression mais que quand même c’est pas ma faute à moi, c’est les hormoches !

Bisous de Mme Qui Souffre … Aïe, aïe, … Donnez Moi Du Chocolat !